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Que diriez-vous d’ajouter une petite dose de technique à l’enchantement ?
Du soleil, des sols rocailleux et de très beaux fruits...
Tout est réuni pour une huile d’une exceptionnelle qualité ! Pas de conservateurs ou de faux exhausteurs de goût.
Les fruits, gorgés de polyphénols, grandissent dans les jardins soigneusement préservés de Bogas, puis sont cueillis à pleine maturité pour en préserver l’âme… juste ce qu’il faut pour en révéler la finesse !
La Galega, sa petite forme ovoïde bien distincte, ses nuances saisonnières : de verte, elle passe au rouge avant de se teinter de bleu quand sonne l’heure de la cueillette.
Les maîtres huiliers possèdent des compétences particulières et savent transmettre l'amour de leur métier. Au sommet de leur échelle, les petits producteurs récoltent à la main et trient ensuite les olives pour en séparer les feuilles.

Il faut entre 8 et 10 kgs d’olives pour faire 1 litre d'huile.

Acheminées au moulin, les olives sont pesées, puis lavées à l’eau cristalline des montagnes pour obtenir une huile naturellement biologique de qualité, sans traitement ni ajout.
Une fois lavées, les Galega sont broyées avec leur noyau au moyen de lames qui brisent le fruit. Le noyau libère un acide qui favorise la conservation de l’huile. On obtient alors une pâte épaisse. Cette pâte d’olive est ensuite étalée sur les « scourtins » en fibres de coco.
N’oublions pas que l’appellation « Pression à froid » est uniquement attribuée à la presse à scourtins.

Empilés les uns sur les autres, les scourtins sont alors soumis à une forte pression et retiennent la partie solide de la pâte (noyaux concassés et pulpe) qui constitue le grignon d’olives tout en libérant un nectar composé d’eau et d’huile.

Le liquide extrait lors de la pression est récupéré, puis passe dans le séparateur centrifuge qui permet la clarification de l'huile. Séparée de l’eau, l’huile est à présent prête à la consommation.